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qui défigurent chez les enfans l’image de Dieu, tantôt il se sert du pinceau pour tracer en eux les traits de l’homme céleste ou du nouvel Adam, c’est-à-dire de J. C.

Si son école n’est destinée qu’aux enfans des pauvres, loin d’en avoir quelque peine et de les négliger, il s’estime heureux de pouvoir sans cesse fixer ses regards sur ces images vivantes de la pauvreté de J. C. Il n’oublie pas que notre divin Sauveur a prêché l’amour de la pauvreté par ses paroles et par toute sa vie : et il le voit, des yeux de la foi, continuer de la prêcher dans son église par le spectacle des pauvres qu’on y aura toujours, selon la prédiction qu’il en a faite. Il sait qu’on ne peut avoir de part au salut qu’autant qu’on en aura eu à la pauvreté de J. C. ; il tient donc à grand honneur d’avoir incessamment devant ses yeux les livrées du roi des rois, et de ne voir dans son école que des membres de J. C., pauvre, méprisé