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la journée d’autre passe
des années passent
non sans peine
les mains du poete brûlent d’amour
couronne tu reste toujours
lointaine

tu ne tombes pas sur le front
mais au lieu de toi les gouttes de l’orage
dans les jardins du feu
les éclats que le tonnere présage

j’attendrai encore
et puis
je m’abattrai comme tousmort
un jour la gloire de son or sombre
inondera la tombe