Page:Pétition nouvelle des citoyens de couleur des îles françaises, Desenne, 1791.djvu/7

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Ces vérités ont été si bien démontrées dans les divers écrits[1] publiés par les défenseurs des citoyens de couleur, qu’il est inutile d’y insister.

L’autenticité des pouvoirs des députés de citoyens de couleur, ne devroit pas être au moins contestée par les députés blancs de Saint-Domingue, qui n’en ont point eu directement des îles, qui s’en sont fabriqué et fait fabriquer à Paris, et enfin qui, pour la plupart, ne sont point reconnus par les colonies.

Lorsque les députés des citoyens de couleur se sont présentés d’abord en 1789, pour être admis, comme membres de l’assemblée nationale, leurs titres ont paru si authentiques au comité de vérification, que deux fois il a décidé qu’ils devoient être admis parmi les députés. Par quelle magie se feroit-il que ces titres, suffisans pour conférer le titre glorieux de députés à l’assemblée nationale, ne le fussent pas pour faire admettre des pétitionnaires à la barre !

  1. Joignez aux deux ouvrages ci-devant cités les Observations de M. Raymond sur les hommes de couleur, ect.

    Tous ces ouvrages se trouvent au Bureau du Patriote François, No, rue Favart.