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ANNÉE 1842

grand-mère, ces reliques auxquelles s’attachent tant de souvenirs nous avons repeuplé ainsi notre existence autrefois un peu solitaire ; et mon contentement serait parfait, si la santé de madame Ozanam, quoique à peu près rétablie, ne me laissait toujours quelques inquiétudes pour l’avenir. Bien d’autres désirs s’agitent, aussi dans nos cœurs et nous sentons que malgré tous les soins qu’on prend pour la félicité d’ici-bas, Dieu pourvoit à ce que nous ayons toujours besoin d’en espérer une autre. Recevez les affectueux souvenirs de mes frères, et comptez bien que notre amitié n’est pas près de finir.