Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 11.djvu/513

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

revoir au mois de novembre comme j’en caressais l’espérance! Du moins dans ces grandes fêtes je vous ai retrouvé au saint autel. Oui, je crois fermement quand je communie être en communication étroite avec mes amis chrétiens unis au même Sauveur. Pourquoi faut-il que bientôt après je me détache de cette sainte compagnie pour retomber dans mes découragements ? Quand verrons-nous le lieu où il n’y aura plus de divisions entre les chrétiens, ni d’injustices publiques, ni d’avilissement pour les grandes nations ! Adieu, cher ami, c’est souvent une consolation pour moi de penser que, si je venais à mourir, vous seriez l’ami de ma petite famille comme vous avez été le mien. Aussi toute cette famille vous aime-t-elle tendrement, mais personne plus que votre dévoué.