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C’est, là qu’au pied des chênes druidiques,
Au temps jadis, les Bretons mal pensants
Baignaient de sang les pierres fatidiques,
Et dévoraient leurs grands-parents

La, si j’en crois la légende fidèle,
Habite encor la peuplade des. nains.
L’un dans le sable a poussé la nacelle,
L’autre versait la pluie à pleines mains.
 
Sur nous le ciel pleura toutes ses larmes.
À les sécher rien ne réussissait.
Le calembour avait perdu ses charmes,
Et la charade languissait.
 
Ait ! c’est, alors, conteur incomparable,
Que vous manquiez à vos amis transis.
Un jour entier, dans la pluie et le sable,
Eût paru court, charmé par vos récits !

Entre deux eaux, une heure nous restâmes,
Plus d’un poisson nous prit pour ses cousins.
Sans le respect que nous devions aux dames,
Mieux eût valu rester entre deux vins.
                      IV
Je ne finirais pas, si je contais encore
Les plaisirs que pour nous chaque jour fait, éclore