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lundi, elles réservent leurs atours pour le ;toutefois nous avons vu deux ou trois merveilleuses danser au bal qui a suivi la lutte, le tout avec la tolérance de M. le curé ; ces bonnes gens ne s’amusent point sans être allés lui demander permission. Enfin, rien ne m’a plus. diverti que cette fête les habitants du Finistère m’y ont paru gais comme leur pays ; et si l’on m’avait transporté endormi de Vannes à Quimperlé, jamais je n’aurais pu croire que je me réveillais dans la même province. Monsieur et madame de la Villemarqué nous ont fait le plus aimable accueil. Je pense rester quelque temps ici, et je rédigerai la suite de mon plan de voyage selon la disposition de ma santé. Je ne m’en plains pas maintenant.

Adieu, sois assuré que nous te regrettons beaucoup. Amélie et petite Marie te disent les choses les plus aimables, et moi je t’aime toujours tendrement.

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