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C’est assez vous dire, chers parents, combien ce voyage a été intéressant et profitable. Je ne saurais vous exprimer combien il a été charmant et doux par le courage avec-lequel ma compagne en a supporté les désagréments, par l’absence de tout malaise sérieux, par la gaieté, l’enjouement qui ne l’ont jamais quittée. Ses forces y ont gagné, et les miennes n’y ont rien perdu. Mon gosier un peu souffrant dans la litière s’est remis aussitôt j’espère pouvoir faire mon cours. Je profite de ce court repos à Naples pour écrire selon votre avis ; la nécessité de lire, de prendre des notes et de faire des démarches ne me permet malheureusement pas d’être plus long et de vous, dire ; comme je le voudrais, combien vous aime votre fils.

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