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défense de la Société de Saint-Vincent de Paul, outrageusement persécutée, en 1861, par M. de Persigny, ministre de l’intérieur.

«Je ne résiste pas au bonheur de laisser raconter la formation toute naturelle d’une si belle œuvre, dit l’illustre prélat, par un de ceux que Dieu y a employée, qui n’a pas écrit, -puisqu’il n’est plus, hélas -pour le besoin d’une cause, que sa mémoire, à défaut de sa parole, protège et recommande. On ne me reprochera pas, j’en suis sûr, la longueur de cette lettre admirable de cœur et de charité chrétienne ; elle dit d’ailleurs avec un accent de vérité irrécusable, et dans toute la sincérité d’un familier épanchement, ce qu’est au vrai cette Société de Saint-Vincent de Paul si méconnue, si calomniée en ce moment, et ce qu’est ce conseil général brisé par la circulaire. »[1]

  1. Les Sociétés charitables et les Francs-Maçons, et la circulaire du 16 octobre 1861, par Mgr Dupanloup, évêque d’Orléans.