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qui croit, n’est-ce pas la voie la plus courte pour arriver au véritable terme, l’immortalité ? Mon cher ami, voilà bien des conseils je ne voudrais pourtant pas avoir l’air de te faire la leçon : nous sommes condisciples, nous sommes frères aussi je ne me prévaux pas de mon droit d’aînesse, et si je t’ai parlé de la sorte, c’est simplement pour te dire ce que j’ai sur le cœur, c’est parce qu’entre nous je pense que de vagues digressions sentimentales sont assez inutiles, et qu’il est meilleur de faire quelques applications positives. Je te prie donc de me rendre la pareille et de me dire, en ce renouvellement d’année, quelles réformes tu peux souhaiter dans l’ensemble de mon caractère, de mes travaux, de ma direction morale tes avis ne seront pas sans poids dans la balance, parce que, unis dès le plus jeune âge, tu dois me connaître.

J’ai parlé de toi à ces messieurs de la Revue européenne, qui m’ont dit de t’engager à leur envoyer quelque chose; tu y trouverais l’avantage de te lier à des hommes honorables. Mon article sur la Chine a paru. Je viens d’en faire deux sur l’Inde l’un est imprimé dans le numéro de décembre, l’autre le sera dans le numéro suivant.

Lallier et Chaurand sont là qui bavardent de telle sorte qu’il me faut finir, sous peine d’écrire a bâtons rompus, Ils te font mille amitiés, l’un parce