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NOTES
DES FASTES.

LIVRE PREMIER.

(1) Germanicus César était fila de Drusus Néron et d’Antonia, et neveu et lils adoptif de Tibère ; époux d’Agrippine, il mourut à trente-quatre ans, empoisonné par Pison.

(2) Drusus était fils de Tibère et de Vipsunia ; Gerraanicus n’était son frère que par suite de l’adoption.

(3) La trabée, selon Denys d’Holicamasse, ne différait de la toge que par la finesse de l’étoffe. On en distinguait trois : celle des triomphateurs, celle des prêtres, celle des chevaliers.

(4) Les trois paroles, do, dico, addico (je donne, je nomme, j’adjuge ), étaient les formules des sentences rendues par le préteur.

(5) Les Calendes étaient le premier jour du mois. Avant que le tribun Fulviuseût rendu les fastes publics, 1a roi des sacrifices appelait (ϰαλειν (kalein), en grec) le peuple, et annonçait combien il y aurait de jours depuis la première apparition de la lune jusqu’aux Nones.

(6) Le mot Ides, en langue étrusque, signifiait, selon Macrobe, partager. C’était le jour de la pleine lune.

(7) Les Nones étaient le premier des neuf jours qui précédaient le jour des Ides, celui-ci compris.

(8) Ce passage n’est intelligible en français que si l’on se rappelle le sens des mots latins cludere ou cloudere j fermer ; patere 7 être ouvert ; janua, porte

(9) Ces deux forums étaient le forum Uomanum, et le forum Boarium.

(10) Voyez le récit de Tacite, livre 11, de» Annale», l’année 770.

(11) Cette étymologie, fondée »ur la ressemblance de ago ne, agirai-je ou frapperai-je, avec le nom de la fête des Agonales, est plus puérile qu’ingénieuse ; car toutes les fêtes où l’on immolait des victimes auraient pu alors s’appeler ainsi.

(12) Le mot grec αγονια (agonia) ne signifie pas seulement combat, mais encore anxiété, inquiétude.

(13) Pline parle du costus, livre XII, 42, ainsi que de l’herbe sabine, XXIV, 64.

(14) Hypérion, fils du Ciel et de la Terre, époux de Rhéa, père de l’Aurore, du Soleil, de la Lune ; plus souvent il désigne le soleil lui-même.

(15) Les Sapéens, peuple de la Thrace méridionale, sur la rive gauche du Mestus.

(16) La fille d’inachus était Isis, fille de Saturne et de Rhéa, confondue ici avec lo.

(17) D’après Ovide, le milieu de l’hiver serait ainsi au 40 janvier. Columelle et Ptoléméele placent la veille des Nones de janvier (le 4 ), et Pline au 24 décembre, huit jours avant les Calendes de janvier.

(18) La nymphe arcadienne est Carmenta, qui rendait ses oracles en vers (carmen, vers). De Mercure, elle eutÉvandre, avec lequel elle passa en Italie.

(19) La sœur de Turnus était Juturne, fille de Daunus.

(20) Arcas était fils de Jupiter et de Calisto. Ovide l’appelle grand, parce qu’il apprit à ses peuples à cultiver la terre, à faire le pain, à filer la laine.

(21) L’Aonie ou la Béotie était ainsi appelée d’Aon, fils de Neptune, qui civilisa ces contrées.

(22) Tydée, chassé par son père Æneus, pour avoir tué Ménalippe, son frère, à la chasse, vint auprès d’Adraste, à Argos.

(23) Pagase, ville de Thessalie (Volo), sur le bord de la mer. Le navire Argo y fut construit.

(24) Le marais de Térente fut ensuite desséché et