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deux dernières affirmatives; septièmement, la première et la dernière affirmatives et la moyenne négative; huitièmement, la première et la dernière négatives et la moyenne affirmative; il peut donc opérer une variante dans chacune, et ces variantes sont au nombre de huit. La troisième conditionnelle composée de deux conditionnelles qui ont quatre catégoriques, peuvent varier de différentes manières. J’ai parlé fort au long de toutes ces propositions composées el de leurs différences dans les syllogismes qui en sont formés, dans mon livre sur les syllogismes hypothétiques, je m’abstiendrai donc de m’en occuper ici, et je parlerai uniquement des modes d’argumentation dans chacune d’elles. Or suivant chacune de ces propositions il se fait deux figures, dans l’une desquelles on procède de la position de l’antécédent, et dans l’autre de la destruction du conséquent. En effet, la première proposition, comme il a été dit, se compose d’une condition et d’une catégorique, de cette manière s’il est homme, puisqu’il est animé, il est animal; mais il est homme, donc puisqu’il est animé, il est animal. Ce syllogisme se construira de la même manière, si quelqu’une dé se parties ou toutes sont négatives de cette manière s’il est homme, comme il n’est pas inanimé, il est sensible; mais il est homme, donc comme il n’est pas inanimé, il est sensible. Par la destruction du conséquent on procède ainsi: s’il est homme, comme il est animé, il n’est pas sensible, donc il n’est pas homme. Dans la négative de cette manière: s’il est homme, comme il n’est pas inanimé, il est sensible; mais comme il n’est pas quelque chose d’inanimé, il n’est pas quelque chose de sensible, donc il n’est pas homme. La seconde proposition est composée d’une catégorique et d’une conditionnelle de cette manière, si comme il est quelque chose d’animé, il est animal, il est homme. On fait ainsi les syllogismes de