avaient été pillées un peu partout. Le drame, bien entendu, est de M. Boucicault.
Il y a encore à New-York deux théâtres allemands et un théâtre français, qui joue de temps à autre, quand il trouve un directeur. Cela arrive quelquefois.
Je ne dois pas terminer ces notes sur les théâtres américains sans parler d’une petite salle où j’ai entendu les Minstrels.
Là, il n’y a que des Nègres. Les artistes sont nègres, les chœurs sont nègres, les machinistes sont nègres, le directeur buraliste, le contrôleur, l’administrateur, ni homme ni femme, tous Moricauds.
En arrivant au théâtre, j’aperçus un orchestre, nègre, cela va sans dire, qui râclait des airs plus ou moins bizarres. Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis que j’attirais l’attention des musiciens. Tous ces messieurs noirs me montraient les uns aux autres. Je n’aurais