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suffisamment agrandi, on avait dû reléguer les cuivres au delà de la balustrade.

A l’Union Square theater, j’ai vu Ferreol représenté en anglais par une très-bonne troupe d’ensemble. J’ai assisté à une représentation de Conscience, une pièce très-habilement faite par deux jeunes auteurs américains, MM. Lancaster et Majuns. C’est là encore, m’a-t-on dit, que Rose Michel fut joué avec un immense succès.

Le soir où j’ai été à Wallack’s Theater, l’affiche annonçait la quatre centième représentation d’une pièce intitulée The Mighty Dollard, le Puissant Dollar. Les principaux rôles étaient tenus par deux artistes hors ligne, M. et madame Florence. L’un m’a rappelé notre excellent Geoffroy, et l’autre notre sémillante Alphonsine. Ce couple d’artistes qui joue depuis plus de vingt ans ensemble est des plus aimés en Amérique. Quant aux autres acteurs ils m’ont frappé par l’ensemble parfait de leur