Page:Offenbach - Notes d un musicien en voyage 1877.djvu/190

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

correspondants fidèles, hardis et dévoués, toujours prêts à s’élancer sur un signe d’un bout du monde à l’autre. Il possède dans le monde entier autant d’agents qu’une grande puissance possède de consuls, et c’est par plus de mille par jour qu’il faudrait compter les dépêches qu’il reçoit ou qu’il expédie. Aussi n’arrive-t-il pas un événement de quelque importance dans les deux mondes, sans qu’il ne soit consigné quelques heures après dans son journal.

C’est M. Bennett qui jeta un million en l’air pour avoir des nouvelles de l’infortuné Livingston et l’on se rappelle la sympathique curiosité qui accompagna son reporter M. Stanley qui, lancé avec cent autres, eut la chance d’arriver premier.

Cette remarquable aptitude à mener les affaires grand train contribue à solidifier et augmenter tous les jours la réputation du journal.

Au milieu d’affaires si multiples et si absor-