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des pétards dans le four. Elle ne s’est rien cassé, heureusement, mais après sa chute le souffle lui a manqué pour crier : « Vive l’Indépendance ».

Le père et la mère étant hors de service, les petits Hamerlin ont profité de la circonstance. John, furieux de ne pouvoir tirer son feu d’artifice dans le four, a imaginé de se fourrer des pétards partout : deux dans les mains et un dans la bouche. Une étincelle et voilà les trois pétards qui prennent feu à la fois. Embrasement général. Le pauvre John a le palais brûlé. Il devra rester bouche close pendant longtemps.

Le fils cadet s’amuse à enflammer des traînées de poudre. Il se grille les mains. Renonçant au dur métier d’artificier, il sort pour tâcher d’oublier ses souffrances... Le soir, on frappe à la porte de la maison Hamerlin.

— Qu’est-ce qu’il y a ?