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d’Obrastzow, qui répartissent le champ d’exploration de l’estomac en une série de repères, et je termine cet exposé anatomique par l’étude des moyens de fixation de l’estomac.

Ceux-ci ont été décrits d’une façon très méticuleuse par le Dr F. Glénard, dans son travail sur la Dyspepsie nerveuse et l’Entéroplose. Je rappellerai simplement d’après lui, ce qui a quelque utilité pour cette étude.

Le point le plus fixe de l’estomac est le cardia, bien que les Allemands le croient capable de quelques déplacements dans la dislocation en masse de l’organe. La grosse tubérosité participe à cette fixité ; elle est solidement unie au muscle diaphragme « par l’adhérence, dit Boas, de la séreuse de l’estomac avec le revêtement péritonéal du diaphragme. »

Fig. 61. — Le foie et l’estomac dans leurs rapports avec la paroi antérieure de l’abdomen.

La masse du foie est indiquée par des hachures obliques de gauche à droite. La partie de l’estomac qui n’est pas recouverte par le foie et qui n’est pas en rapport avec la paroi abdominale est indiquée par des hachures obliques entrecroisées de droite à gauche et de gauche à droite. La partie de l’estomac qui n’est pas recouverte par le foie et qui est en rapport avec la paroi antérieure de l’abdomen est indiquée par des hachures obliques de droite à gauche.

Un second point relativement fixe, c’est le pylore ou plutôt, comme le dit M. Glénard, l’orifice gastro-duodénal, situé un peu après lui. En effet, d’après les plus récentes recherches, le pylore est un peu mobile. S’il est attaché au côté des corps vertébraux, c’est par l’intermédiaire de la portion du duodénum auquel il est immédiatement suspendu. D’ailleurs, le plus sûr moyen de suspension du pylore, c’est le ligament gastro-hépatique, s’étendant du cardia au pylore en formant une large lame solidement unie au sillon transverse du foie.