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UNE MARCHANDE DE GATEAUX, à Balabrelock.
Salut au grand échanson !
UNE BOUQUETIÈRE, à Kasnoiseff.
Salut au grand majordome !
BALABRELOCK, prenant le menton de l’une.
Elle est gentille. (A l’autre, croquant un gâteau.) Tes gâteaux sont exquis !
KASNOISEFF, mangeant aussi.
Très-bons ! très-bons !…
BALABRELOCK.
Tiens, voilà pour la peine. (Il l’embrasse sur le front.) Il faut encourager le commerce !…
Les deux fonctionnaires continuent leur inspection.
KASNOISEFF.
Les belles roses !
BALABRELOCK.
Les fines oranges !
LA BOUQUETIÈRE.
Faites-vous servir !
LA MARCHANDE DE FRUITS.
Faites votre choix !
BALABRELOCK.
Mon choix ? Je prends tout ! Vous porterez tout cela au palais entre quatre et cinq heures ; j’y serai.
Il l’embrasse.
KASNOISEFF.
Vous ne demandez pas le prix ?…
BALABRELOCK.
Le prix ? Qu’importe ! Je paye rarement, mais je ne marchande jamais !
KASNOISEFF.
C’est juste ! Il faut encourager le commerce.
BALABRELOCK, continuant sa tournée et apercevant Grégorine.
Tiens, ma fille !
KASNOISEFF.
Ma future !