Page:Nouvelle cuisinière canadienne, 1865.djvu/192

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
192
CUISINIÈRE

cédez du reste comme il est indiqué pour la crême au café.

Crême à la fleur d’oranger, au citron, à la vanille. — Toutes les crêmes se font, comme celles au thé et au café, par infusion, dans de la crême ou du lait, de l’ingrédient dont on veut leur communiquer la saveur. Elles se conduisent de même, se font également prendre au bain-marie, et on les sert froides.

Crême à la frangipane. — Délayez de la farine avec des œufs, blancs et jaunes à la fois, et détrempez cette pâte avec de la crême, à la proportion d’un demi-demiarre et deux œufs par cuillérée de farine ; ajoutez un bon morceau de sucre, quelques grains de sel, fleur d’oranger grillée et hachée, écorce râpée de citron vert, ou zeste de citron ordinaire, à défaut de l’autre ; faites cuire le tout pendant une demi-heure, en le tournant sans discontinuer ; tirez-la du feu, laissez-la refroidir, glacez-la et servez.

Crême au caramel. — Jetez du sucre en poudre dans une bassine de cuivre ou poëlon de même métal non étamé ; faites-le fondre sans eau sur un bon feu, et prendre une couleur rousse ; jetez dedans selon la quantité du caramel, plus ou moins de fleur d’oranger pralinée, préalablement fondue dans de l’eau ; ajoutez y crême ou lait, de même en proportion ; passez le tout, après l’avoir fait bouillir, et le mettez prendre au bain-marie.

Crême fouettée à la française. — Mettez dans une terrine une pinte de très-bon lait ; ajoutez une pincée de gomme arabique, que vous aurez fait