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CUISINIÈRE

sent de la même manière que les pommes, on peut laisser les pelures aux pèches.


Confitures aux fraises et aux framboises. — Pilez du sucre blanc, mettez livre de sucre pour livre de fraises ou framboises épurées, saupoudrez le sucre sur ce fruit par lits : laissez reposer une heure, puis mettez au feu sans eau, faites cuire en brassant, écumez avec précaution, retirez-les après trente-cinq minutes ; jugez si le sirop est pris et les fraises ou framboises ont une bonne couleur.


Confitures aux grappes de raisins ou de gadelles. — Prenez de belles grappes de gadelles ou de raisins verts ; ayant préparé un sirop que vous ferez presque cuire sur le feu, trempez chaque grappe dans ce sirop, pendant une minute, retirez-la et mettez-la dans du sucre pilé ; recommencez ce procédé plusieurs fois jusqu’à ce que les grappes soient fermes et presque candies.


Confitures aux atocas. — Livre de sucre pour livre d’atocas avec un peu d’eau ; faites cuire pendant une heure.


Confitures aux groseilles. — Livre pour livre, mettez de l’eau pour faire fondre le sucre, et jetez les groseilles dans le sirop ; faites cuire en remuant la casserole, pendant plus d’une heure.


Confitures aux prunes rouges ordinaires. — Comme les groseilles, mais plus longtemps au feu.


Confitures aux citrouilles. — Il y en a qui se cuisent en marmelade, d’autres par morceaux, qui ont bien bonne mine, telles que les crockes, coupées, que l’on fait sécher une nuit. On fait