Page:Notices sur les rues de Rennes 1883.djvu/35

Cette page a été validée par deux contributeurs.
− 27 −

partie des fortifications de la ville et en défendait l’entrée de ce côté. (Anciennement, en terme de fortification, on désignait sous le nom de boulevard le terre-plein d’un rempart ou le terrain d’un bastion ou d’une courtine.)

En 1862, on lui donna le nom de Gerbier, en l’honneur du célèbre avocat Pierre-Jean-Baptiste Gerbier, né à Rennes en 1725, mort en 1788, et qui fut une des gloires du barreau français.

La statue de Gerbier est une de celles qui ornent la façade du Palais de Justice.

Rue du Griffon.

(Canton Nord-Ouest. Paroisse Saint-Sauveur.)

Elle part de l’extrémité ouest de la rue du Chapitre et aboutit à la partie nord de la rue des Dames, près de la place Saint-Pierre.

C’est une des anciennes rues de Rennes, antérieure à l’incendie de 1720. Nous ignorons l’origine de son nom. Quelques archéologues prétendent qu’il vient d’une hôtellerie appelée « le Griffon » qui y existait au XVe siècle, mais nous n’avons pu vérifier l’exactitude de ce renseignement.

Au no  5 de la rue du Griffon existe depuis 1683 l’établissement des religieuses de Saint-Vincent-de-Paul, plus connues sous le nom de Sœurs grises.

Avenue de Grignan.

(Canton Nord-Est. Paroisse Notre-Dame.)

Elle se détache du boulevard de Sévigné et aboutit à la porte nord du Jardin des Plantes, dans l’axe de l’Allée des Chênes.

Le voisinage immédiat du boulevard de Sévigné a fait donner à cette rue le nom de la fille de la spirituelle marquise.

Rue de la Grippe.

(Canton Sud-Est. Paroisse Toussaints.)

Il n’en reste plus qu’un très petit tronçon, entre la rue