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En 1858, lors du voyage à Rennes de l’Empereur et de l’Impératrice, on donna à cette voie publique le nom d’avenue Napoléon III, mais cette dénomination s’effaça bien vite, le public ayant pris l’habitude de lui donner le nom, très rationnel d’ailleurs, qu’elle a conservé depuis cette époque.

Sur le bord de cette belle et large voie, on remarque : la caserne de Kergus, qui avant la Révolution était une maison d’éducation pour les gentilshommes dépourvus de fortune ; un peu plus loin, le Lycée et sa jolie chapelle, élégants édifices modernes. Vis-à-vis de cette chapelle s’élève la Manutention militaire, établissement d’une utilité incontestable, mais dont les bâtiments aussi laids que vastes défigurent la voie la plus fréquentée de Rennes et déshonorent la principale entrée de la ville.

Place de la Gare.

(Canton Sud-Est. Paroisse Toussaints.)

Devant la façade principale de la gare du Chemin de fer.

De cette place et du square qui s’y trouve partent les voies publiques ci-après : vers l’est, le boulevard de Solferino qui se dirige vers les faubourgs de La Guerche et de Paris ; ― vers le nord-est, la rue de Châtillon qui conduit à la rue Saint-Hélier ; ― vers le nord, l’avenue de la Gare qui mène au pont Saint-Georges et aux quais ; ― vers le nord-ouest, l’avenue Magenta qui borde le Champ de Mars ; ― vers l’ouest, la promenade plantée connue sous le nom de Butte du Champ de Mars ; ― enfin, parallèlement à cette promenade, le boulevard de Beaumont, qui conduit à la rue de l’Alma et aux faubourgs de Nantes et de Redon.

Rue Gerbier.

(Canton Sud-Ouest. Paroisse Toussaints.)

Cette petite rue, qui conduit de la place Tronjolly à la rue du Pré-Perché, s’appelait autrefois rue du Boulevard-Toussaints, parce qu’elle avait été ouverte sur l’emplacement d’un des bastions avancés de l’ancienne Porte-Toussaints qui faisait