Page:Notices sur les rues de Rennes 1883.djvu/11

Cette page a été validée par deux contributeurs.
− 3 −

serne du même nom. Elle part du boulevard de La Tour d’Auvergne pour aboutir au boulevard Sébastopol.

Son prolongement vers l’est s’est appelé pendant quelque temps rue prolongée de l’Arsenal, et porte maintenant le nom de rue Thiers.

Ruelle de la Barbais.

(Canton Sud-Est. Paroisse Saint-Helier.)

Elle part du faubourg de La Guerche, vis-à-vis l’église Saint-Hélier. Son prolongement est un chemin vicinal sur le bord duquel se trouve une ferme, « la Barbais », qui lui a donné son nom.

Rue Basse.

(Canton Nord-Ouest. Du carrefour Jouault à la rue d’Échange, Paroisse Saint-Étienne. De la rue d’Échange au Pont Saint-Martin, les numéros impairs, Paroisse Saint-Étienne ; les numéros pairs, Paroisse Saint-Aubin.)

Ainsi nommée par opposition à l’ancienne rue Haute (aujourd’hui rue Saint-Malo), et à cause de sa situation au bas du coteau qu’arrose la rivière d’Ille.

Avant la Révolution, on appelait rue Basse seulement la partie comprise entre le Pont Saint-Martin et l’ancienne église Saint-Étienne ; l’autre tronçon de cette voie publique portait, entre le vieux Saint-Étienne et le Carrefour Jouault le nom de rue Basse-Saint-Étienne.

Rue Baudrairie.

(Canton Nord-Est. Paroisse Saint-Germain.)

Quartier occupé autrefois par les baudroyeurs, ouvriers en cuir ou marchands de cuirs (du vieux mot baudre, qui signifie morceau de cuir, d’où est venu le mot baudrier.)

Avant l’incendie de Rennes, on l’appelait rue Basse-Baudrairie, par opposition à la rue Haute-Baudrairie, qui formait alors son prolongement, et se dirigeait vers la place du Cartage.

En partie détruite par deux incendies consécutifs, les 5 jan-