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Boulevard Saint-Aignan
Sixième arrondissement. Paroisse de Sainte-Anne les numéros pairs à partir de 24 et les numéros impairs à partir de la rue Baboneau le reste pour Notre-Dame.
De la place du Général-Mellinet à la place Charles-Lechat,

Louis-Marie Rousseau, comte de Saint-Aignan, nommé maire le 29 août 1816, naquit à Nantes le 10 février 1767. Il devint préfet des Côtes-du-Nord, député et enfin préfet de la Loire-Inférieure où il demeura jusqu’en 1832. Il mourut à Nantes le 1er avril 1837 ; le 27 octobre de cette même année, on appliqua son nom au boulevard en construction qui ne fut achevé qu’en 1881. Ce boulevard a remplacé l’ancienne avenue des Marronniers qui conduisait au pavillon de Launay, avant la transformation de ce quartier.

Au no 50 bis, on trouve l’avenue Saint-Georges, voie nouvellement ouverte et déjà très peuplée.




Rue Saint-André
Deuxième arrondissement. Paroisses de Saint-Clément et de Saint-Donatien.
De la rue Desaix au cours Saint-André.

La Municipalité décida en 1901 que, pour simplifier les noms de la grande voie, qui part du cours Saint-André pour aboutir au boulevard Saint-Donatien, et qui porte trois noms différents, la partie commençant à la rue Desaix pour revenir vers le cours Saint-André prendrait le nom de rue Saint-André.

Au no 48 de cette rue existent encore aujourd’hui les restes d’une bien vieille chapelle, puisqu’on en reporte la fondation à l’an 409 ; deux monastères, l’un d’hommes (Saint-André), l’autre de femmes (Saint-Cyr et Sainte-Julitte) s’y installèrent ultérieurement. Cette chapelle, d’abord la propriété de l’évêque de Nantes, puis du Chapitre, puis devenue une simple chapelle dépendant de Saint-Clément, fut plusieurs fois rebâtie. C’était un petit édifice rectangulaire, dont la