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lieu le 16 mars 1865 ; elle est ornée de génies et de statues en bronze représentant la Loire, l’Erdre, la Sèvre, le Cher et le Loiret ; sur le sommet, est placée l’image en marbre de la Ville. Toutes ces statues sont dues au ciseau d’un nantais M. du Commun du Locle.

Le plan de la place est l’œuvre de M. Crucy.




Rue Royale
Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Pierre.
De la place Saint-Pierre à celle de la Préfecture.

La rue, qu’on dénomma aussi rue du Peuple français, rue du Département, reçut son nom actuel le 3 juillet 1852. Elle fut tracée sur les fondations du mur gallo-romain de l’enceinte fortifiée, et de nombreux objets d’antiquité furent recueillis pendant la durée des travaux.

Une manufacture de faïence occupait le côté droit, en descendant de la rue Chauvin, jusque sur la place, en contournant l’emplacement de la tour Chauvin, et en plus la largeur de la rue sur presque toute sa longueur et une partie du terrain de face, le long du jardin des Cordeliers.

Le 25 mai 1782, la Communauté de Ville fit opérer la vente d’un emplacement d’environ 15.000 pieds, près le cours des États, dépendant de l’ancien Hôtel des Regaires ; le terrain restant fut vendu une dizaine d’années après. En 1816, le sieur Durand demanda l’alignement pour y installer des écuries destinées à assurer le service de la Poste aux chevaux.




Rue Rubens
Cinquième arrondissement. Paroisse de Saint-Nicolas.
De rue Contrescarpe à la rue Boileau.

La voie formait une partie de la rue Bignon-Lestard (voir aussi rue Scribe), et était dite également Chaussée rue Scribe. On lui donna le nom du grand peintre Flamand né à Siégen (Nassau) en 1577 et mort en 1640. Aucun projet d’alignement n’existait encore en 1811 pour cette rue, dans laquelle sont