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Rue de Plaisance
Sixième arrondissement. Paroisse de Notre-Dame pour les numéros pairs.
Du Mont-Saint-Bernard à la rue Amiral-Duchaffault.

La rue forme la limite entre les communes de Nantes et Chantenay et donna lieu à de nombreuses discussions, chacune de ces deux communes rejetant sur l’autre le soin de faire droit aux réclamations de ses habitants. Elle reçut ce nom le 27 octobre 1837.




Rue de la Poignée
Sixième arrondissement. Paroisse de Sainte-Anne.
De l’avenue de Luzançay à la limite de Chantenay.

La rue aboutissait à la Loire par un prolongement dont un industriel demanda la suppression en 1872, mais vainement, puisque nous voyons se prolonger les plaintes sur le mauvais état de cette voie, et de l’escalier qui permettait, au bout de la rue, d’aller puiser de l’eau dans la Loire.

Le chemin de fer avait assuré aux habitants du quartier un chemin pour venir en ville ; 1o un escalier et un chemin à niveau le long de la carrière de Miséry ; 2o le chemin de la Poignée, celui de la Baronnie et enfin l’escalier que joint la Grenouillère. On résolut, en 1873, la suppression de l’escalier des Cent pas (nous en avons déjà parlé, voir ruelle Cassy).




Rue de la Poissonnerie
Troisième arrondissement. Paroisse de Sainte-Croix.
Du pont du même nom à la place du Change.

La Poissonnerie, ou cohue au poisson frais, qui a donné son nom à la rue, était sur la Saulzaie dès avant 1477, elle a été reconstruite en 1618, 1783, 1807 et 1852. La rue a perdu l’aspect pittoresque qu’elle avait autrefois avec ses boutiques basses et ses maisons en bois, parmi lesquelles on distinguait