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Rue Crucy
Quatrième arrondissement. Paroisse de Sainte-Croix.
De la rue Fouré à la rue des Olivettes.

Un arrêté du 27 octobre 1837 donna à la rue le nom de l’architecte Mathurin Crucy, à qui la Ville doit tant de travaux, et qui, né à Nantes le 22 février 1749, y mourut le 7 novembre 1826.

Dès 1816, il est question de cette voie, dont la propriété du sol était alors contestée par différents habitants, entre autres par la famille Arnous qui présenta des titres remontant à 1745. Ce chemin était fermé d’une porte, dont les héritiers Arnous avaient seuls la clef, et ne devaient supporter qu’un chemin de halage de 18 pieds sur le bord de l’eau.

Les projets des Ediles remontent au 12 avril 1824, les réclamations des riverains persistèrent jusqu’en 1828.




Rue Cuvier
Sixième arrondissement. Paroisse de Notre-Dame.
De la place Catinat à l’avenue de Launay.

La rue reçut son nom en 1837, mais ne fut incorporée à la Ville que le 21 février 1874 ; en 1857, elle se terminait par une impasse, que M. Voruz demande à clore provisoirement.

Le célèbre naturaliste Georges Cuvier, nommé l’Aristote du XIXe siècle, naquit à Montbéliard en 1769 et mourut à Paris en 1832.




Boulevard du Dahomey
Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Donatien.
De la rue d’Allonville au boulevard de Doulon.

Le nom avait été choisi par les habitants, lors de son ouverture en 1884, et fut maintenu. C’était au moment où la France faisait la guerre à ce pays.