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232 MET yipollodore dit seulement qiie Jnpï- tor , devenu pi ;uîd , s’associa Métis , c tst-ù-dire Prudence ; cefjui désipiie la pnidriiCf q’iiil fit p ;:mitre f.aris toutes les actions de sa vie. Cr fut par le conseil de Métis qu’il fit f rendre à Saturne un })rouv.’i.’.^p dont effet fut de voiuir prcinièienicnt la pierre qu’il avait avalée,’ et eu- suite tous les enfants qu’il avait dé- vorés. a. — Une drsi Ooéaoides. Métisqiie , conducteur du char de lunius. MÉioÉriEs , sacrifice établi par Tliésée , qui se célébrait le i6*. d’Aoùy II s’offrfiit , non pour les élraiicers qui s’étallissaieiit à Athè- nes , mais pour les habitants , en nié- inoire de ce qu’ils avaient quitté leurs bourgs pour tenir leurs assenj- hk’es (’r. !!S la ^.lie. . MET’ PE , femme de Sangarius, et mère d’Hécube. . — Fiiie de Laden et femme d’Asopus. MÉiDPOscoPïE , art de découvrir Je tempérament , les inclinations , le caractère , p ;:r l’inspection , ou du front, ou des traits du visaie. l,ps jiiétopo»copesdistiu/'nent srr>t !if ;nf s nuiront, à chru ii ::e d(sque !lcs pré- side une planète ; Sattniie à la pre- mière, Jnpil.er à la seconde , et ainsi des antres. IMÉTR.v, fi !!e d’BrésicliTbon, avant été aimée de Nf-ptunc , obtint de ce dieu le pouvoir de p ?endre diffé- rentes fij ;u ;es. Kî’e fit usare’de cette faculté poui" scfiiîacer la faim dévo- rante de st^n père , se laissant vendre à différents niattrcs, pour fournir, du prii de sa servitude, des aliments à Erésichtbon. Oi’/Ve dit que Métra ayant élé vendue ti un uiuître qui la mena sur le bord de la mer , elle se chaneea , sous ses veux , en un pê- cheur qui tenait une litne à la main, et qu’elle se déroba des mains d’antres maîtres , tantôt sous la forme d’ure génisse - tantôt sous éeiîe d’mi cerf, d’un oiseau , etc. Après la mort de son père, e !!e épousa A "toi eus , frand-père d’Ulysse, V. Ef.ÉsiCH- THON , AuTOLVCVS. M E Z MÉtRAgyrte, surnom de la mère des dieux. Me rH4GYRi ES, prêtres deCybèle, ainsi uonnnés des aumônes qu ils re- cueil.’ai’ent ])0ur la mère des dieus. Rac. yll-tcr, mère. K. Agyrïes. IMÉTROUM , terme qui s :gn :fîc en céui’iaî un temple consi.cré à Cybèle , et en particulier celui (jue les Athé- niens cle^èrent h l’occasion d’une pesîe dont ils turent aîîlieés pour avoir jeté dans une fosse un des piètres de la mère des dieux. Rac. lilfter, mère. M r ij LOUD ( M. If ah. ) , naissance de Mahomet , fête iwiisiilmaiie. Elle n’est pas moins célènie que celle du Bairam , quoique solemnisée d’une manière différente. C’e.«l snr-tont p^r le recueillement, par les loneues jirières et pi r la simplicité des ha- bits , qu’on honore en ce jour la niiis.sance du prophète. Le erand- sei/jneur donie l’exenjple de la mo- destie ; il se rend le matin à la mps- q’iée, suivi de quelques pnpes, vêtu de drap blanc , sans dorure ni pier- reries. Il assiste an panégyrique de ^Mahomet , a< compnrné du muphti , <

ï’rand-visir et des pachas , aussi 

modestement habillés. Après les prières qui suivéï.it le pairéiryrique, ie sultan se rétire sans cérémonie. Il I entre dans le serrail p ; r une porte seci’èf e, et jiasse le reste du j(3ur dans une espèce tie relraite- M-ivÉLÉVA ( M. Mah. ) , fonda- teur de l’ordre des Derv-is, qui de lui sor.t aussi nommés INlwélévis. K. Dervichfs. INIÉvÉi ÉvTS ( M. 3fnh. ) , religieux turcs. P’. MÉvÉïKVi, Derviches. MF.T,E^CE, roi d’Etrurie, cos tem- ptcnr des dieux , exerçait sur ses’ sujets les plus horribles cruautés. II pr’^nait plaisir à étendre un homme vivant sur im cadavre, à joindre ensemble leurs bout lies, leurs mains et tous leurs nie-ubres, faisant ainsi nioTirir , au milieu d’une affreuse in- fection , les vivants dans les embras- sf meiits des morts. Les Etruriens , las d’obéir à un pr-reil tyran , prirent les armes , éporijèrent ses fjardcs , l’assiégèrent dans son palais , et y