Page:Noailles - Les Vivants et les Morts, 1913.djvu/113

Cette page a été validée par deux contributeurs.
113
soir sur la terrasse


On entend rire sur la place.
Je sens, à tes yeux, que tu crois
Que ce sont des corps qui s’enlacent :
Ce soir, tout est désir pour toi.

L’âcre odeur des filets de pêche
Pénètre l’humble nuit qui dort.
Sur ma main pose ta main fraîche
Pour que je puisse vivre encor…