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AUX SOLDATS DE 1917


Mains jointes, je m’unis à ces douleurs passives
Que jamais vous ne laissez voir ;
Je veille à vos côtés au Jardin des olives,
Je goûte à votre fiel, ce soir.

Je ne peux pas mêler ma voix à votre gloire,
À vos divins renoncements :
Hommes éblouissants qui montez dans l’Histoire,
Je vous contemple seulement !…

4 août 1917.