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ÉTRANGER QUI VIENDRAS…


Une église vit là, jaune comme du cuivre,
Avec un château dépendant.
Montalembert, dit-on, écrivit là ses livres
Traitant des moines d’Occident.

C’est là que dort mon cœur, vaste témoin du monde,
Que tout blessait, à qui tout plut.
Les astres cesseront un jour leur noble ronde,
Tout siècle sera révolu,
Puisque, malgré la force et le feu qui l’inondent,
Ce cœur infini ne bat plus !