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PAYSAGE DU HAINAUT


Un sapin lourd de sombre gloire
A ses branchages occupés
Par la soyeuse balançoire
De l’araignée aux bras crispés.

Sur la montée et la descente
Du résineux et brun coteau
Où court la brise éblouissante,
Quel parfum de goudron et d’eau !

– Et je vois, sous les vertes voûtes,
Flamber le rougeâtre écureuil,
Tandis que tombent goûte à goutte
Les graines rondes du tilleul…