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Après dix ans de bons rapports et de collaboration suivie, en 1879, je dus certainement à M. Charton d’être nommé bibliothécaire. Ses recommandations spontanées et pressantes auprès de M. Barabé, alors maire de Rouen, et qu’il rencontra dans une ville d’eaux, préparèrent, à mon insu, ce résultat.

Quelques années après l’entrée en relations avec M. Charton, M. Littré, qui dirigeait la Revue de philosophie positive, où je publiai les Mémoires d’un imbécile, en écrivit la préface.

Mes bons rapports avec ces hommes excellents ont duré jusqu’à la fin de leur vie.

Je garde bon souvenir aussi du Journal de la ferme (Joigneaux) ; de la Vie à la campagne (dirigée par G. de Cherville) ; de l’Opinion nationale, où parut, après les Lettres rustiques, la Lettre sur les cotonniers (1863), qui fit saisir le journal.

Bon souvenir aussi de l’Évènement, dirigé par Vacquerie et Paul Meurice, où je publiai le Molière en feuilleton, et où Dumesnil publia son Bernard Palissy.


XVIII


Ces réminiscences littéraires et philosophiques me rendent quelque peu honteux en me faisant toucher du doigt ma vieille et sotte sauvagerie, car je restai caché au Tot jusqu’à l’âge de quarante-quatre ans,