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ses pions, ses pionnes, ses beaux diseurs, troublé d’esprit par une littérature imbécile, hésite, recule, chancelle, balbutie, ne peut dire oui ni non et n’ose se séparer de la peste.

Le Moyen-Âge, l’Église ne nous ont-ils pas été bénévolement dépeints sous des poétiques couleurs et par Hugo et par Michelet (hélas !) qui crut, en écrivant son troisième volume de l’Histoire de France (saint Louis), trouver à l’Église son beau siècle ?

Les souvenirs populaires, qui sont toujours un document vrai, eussent pu le tenir en garde ; mais il préféra les chroniques, les parchemins, les vieux registres.

Malheureusement, parmi ces registres, il ne connut pas celui de l’archevêque de Rouen, Eudes Rigaud, ami et conseiller du vieux roi. Celui-là ne peut être suspect. Après une visite attentive à tous les presbytères de son diocèse, il nous les décrit, et ce n’étaient que lupanars, maisons de débauche, d’abominables trafics, curés entourés de concubines, de bâtards, d’ivrognes, de maris cherchant à se venger et qu’on expédie au loin, de filles volées ou payées à leurs mères.


XXVIII


Beaucoup sont désignés dans le latin de l’archevêque, comme celui-ci par exemple :