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en commencer le siège régulier, lorsque la place capitula avec 6 000 hommes (8 novembre)[1].


Neuf-Brisach, — 5 000 hommes de garnison, — capitula après un bombardement de huit jours (10 novembre).


Thionville, — 4 000  hommes de garnison ; — bombardée pendant trois jours, la place reçut 25 000 projectiles ; elle capitula (24 novembre).


La Fère, — 2 500 hommes de garnison. — Investie le 15 novembre, la place capitula après un bombardement de deux jours.


La résistance de Phalsbourg fut particulièrement honorable. La garnison comptait 1 200 hommes, commandés par le chef d’escadron d’artillerie Taillant. La population supporta courageusement le bombardement, qui détruisit un tiers de la ville.

Le 12 décembre, il n’y avait plus de pain.

La place était investie depuis le 10 août. Le commandant fit détruire l’artillerie, les munitions, tout ce que l’ennemi aurait pu utiliser ; il fit ensuite ouvrir les portes et se rendit à discrétion. C’est ainsi que l’honneur militaire commande de faire, quand tous les moyens ont été épuisés.


Montmédy, — 3 000 hommes de garnison. — La place, dans une position très forte, résista à une attaque par l’artillerie de campagne, le 5 septembre. La garnison fit quelques sorties heureuses ; mais, après la prise de Thionville, un bombardement de deux jours amena la capitulation[2](13 décembre).

  1. La capitulation spécifiait que le matériel de guerre serait rendu à la France. Cette clause fut exécutée.
  2. La plus grande partie de la garnison réussit à se sauver en passant sur le territoire belge.