Page:Nina de Villard - Feuillets parisiens, 1885.djvu/161

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
POÉSIES

le moine (furieux)
Pas le moins du monde… Ah !…
yseult
Pardon, alors.
enguerrand
C’est juste.
Continuez.
le moine
Alors, je commence.
enguerrand (interrompant)
Procuste
Était, sans contredit, un tyran fort adroit.
Son lit trop long pour l’un, pour l’autre trop étroit
Est une invention joliment singulière.
Je la veux dépasser par une à ma manière,
Et dès ce soir….
le moine
Monsieur, permettez, vous m’ôtez
La parole, c’est dur, et quant aux cruautés
Que votre cervelle en combustion médite,
Il est trop tard. Compter sur une réussite
De ce genre, c’est fou, je vous l’affirme, car
Ce jeune homme n’est plus, qui s’appelait Oscar.
yseult
D’abord, ii s’appelait Tristan.