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précisément l’expression de ce puissant désir de sancti’lisation et de délivrance, dont le premier imitateur —n ;.. philosophique, iïichopenhauer, se présenta parmi nous autres hommes profanateurs et véritablement frivoles. Toute existence qui peut être niée mérite aussi delietre ; · être véi-idique, celn équivaut à croire en une existence qui ’ne saurait absolument être niée et qui est elle-meute vraie et sans mensonge. C/est pourquoi Fhomme véridique prête à son activité un sens métaphysique, un sens I qui peut être expliqué par les lois d’une autre vie supérieure, profondément al’firmati’f, quoi qu’il’fasse pour " apparaître comme le destructeur et le briseur des lois de cette existence. Tout ce qu’il fera deviendra nécessairement une longue souürance, mais il sait ne que

savait déjà Maître Eckhard : « L’animal le plus rapide ’qui Vous porte à la perl’ection· est la souffrance, si Il me = senîtble que entière de ceux qui sïmaginent une pareille » lt direction devîe doit sentir son- âme s’élargir et qu’en ’ ini doit naître un désir ardent de devenir nn’nommé ëomfnne l ?a, conçn Schopenhauer, un homme qui, pour lui et son bien personnel, serait pur et d ?une singulière résignation, dont la eoimaissan ce seraittpénétrée dïun feu ardent et destructeur, loin de la neutralité méprisable de à de en que Pou appelle l’hommeLscientifique, qui sesenti-J rait planer bien auwiessus du dénigrement chagrin et morose, s’o£’l’rânt toujours le premier en sacrifice àrla vérité reconnue, mais restant convaincu, au fond de Q sa conscience, du ssn, timent’que des souffrances seules h U jiourront naître de sa véraoitérûertes, par srtbrevoure, il anéantit son bonheur 8111* lcéttü terre ; il lill faut s’¤p ··. poser memeuuuzx hommes qu’il aime, ai r institutioie (