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Tu dois créer un corps supérieure, un premier mouvement, une roue qui roule sur elle-même, — tu dois créer un créateur.

Mariage : c’est ainsi que j’appelle la volonté à deux de créer l’unique qui est plus que ceux qui l’ont créé. Respect réciproque, c’est là le mariage, respect de ceux qui veulent d’une telle volonté.

Que ceci soit le sens et la vérité de ton mariage. Mais ce que ceux qui sont de trop appellent mariage, ces superflus ! — comment appellerai-je cela ?

Hélas, cette pauvreté de l’âme à deux ! Hélas, cette ordure de l’âme à deux ! Hélas, ce misérable contentement à deux !

Mariage, c’est ainsi qu’ils appellent tout cela ; et ils disent que leurs unions sont contractées au ciel.

Eh bien, je n’en veux pas de ce ciel des superflus ! Non, je n’en veux pas de ces bêtes enlacées de réseaux divins !

Que le Dieu reste loin de moi, le Dieu qui vient en boitant pour bénir ce qu’il n’a pas uni !

Ne riez pas de pareils mariages ! Quel est l’enfant qui n’aurait pas raison de pleurer sur ses parents ?

Cet homme me semblait respectable et mûr pour le sens de la terre : mais lorsque je vis sa femme, la terre me sembla une demeure pour les insensés.

Oui, je voudrais que la terre entre en convulsions quand un saint s’accouple à une oie.

Celui-ci partit comme un héros en chasse de vérités, et il ne captura qu’un petit mensonge paré. Il appelle cela son mariage.