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donna une vieille poupée, qu’elle ne regardait plus depuis qu’on lui en avait fait présent d’une plus belle ; et Phrosine, munie de ce bienfait, n’eut plus peur d’aller rejoindre sa mère, car elle était sûre que les reproches cesseraient aussitôt qu’elle aurait montré sa poupée : les mères sont toujours si contentes de ce qu’on fait pour leurs enfants !

— Eh mon Dieu ! ne criez pas si fort, madame Glaudin, criait de son côté mademoiselle Brisart ; on ne l’a pas mangée votre enfant. Allons, descends bien vite, ajouta-t-elle en ouvrant la