Page:Nichault - Marie.djvu/51

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Bas, à la marquise.

Demandez-lui donc un peu pour quelle raison elle est sortie de chez madame de Norville.

LA MARQUISE.

Oui. (À Marie) Cette bienfaitrice pour qui vous conservez tant de reconnaissance, il a dû bien vous en coûter pour vous en séparer ?

MARIE, vivement émue.

Oh ! oui, madame, je sens que je la regretterai toujours !

LA MARQUISE.

Comment se fait-il que vous l’ayez quittée, lorsque tant de bienfaits vous attachaient à elle. Dites, par quel motif ?

MARIE, troublée.

Madame… je…

Mlle DUPRÉ, à la marquise.

Remarquez un peu son embarras.

SIMON.

Madame, qu’il vous suffise de savoir que Marie m’a confié la cause de son départ de Norville, et que je l’approuve. Croyez que le père Simon ne voudrait pas vous tromper.

Mlle DUPRÉ.

On sait que penser de ces sortes de discrétions.