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l’on pense seulement à se cacher et à se faire ignorer. »

Et il ajoute :

« Si les femmes veulent seulement être belles à leurs propres yeux et se plaire à elles-mêmes, elles peuvent, sans doute, dans la manière de s’embellir, dans le choix des ajustements et de la parure, suivre leurs goûts et leurs caprices ; mais si c’est aux hommes qu’elles désirent plaire, si c’est pour eux qu’elles se fardent ou qu’elles s’enluminent, j’ai recueilli les voix, et leur prononce, de la part de tous les hommes ou de la plus grande partie, que le blanc ou le rouge les rendent affreuses et dégoûtantes ; que le rouge seul les vieillit, et les déguise. »

Ces messieurs fument le cigare, boivent toutes sortes de liqueurs alcooliques et en gardent le bouquet, tandis que les femmes se parfument. Soins d’un côté, oubli des convenances de l’autre. Si les femmes le voulaient, elles corrigeraient leurs amants et leurs époux ; mais il faudrait vouloir.