Page:Niboyet - Le vrai livre des femmes, 1863.djvu/82

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 74 —

tout marche : la cupidité prime l’intelligence, l’égoïsme tient le haut du pavé, le culte religieux n’est qu’un semblant de religion, la famille, qu’un cercle sans intimité.

Essayez d’élever la femme à votre niveau ; faites qu’elle prenne possession d’elle-même et renonce à la frivolité, sans abdiquer la grâce.

Ce que femme veut, Dieu le veut.

Le principe est posé, que chacun ait sa part d’égalité. Les hommes savent tout. Les femmes ne savent rien. Où est l’égalité ? Du désaccord peut-il naître l’harmonie ? Un hanneton regarde-t-il le soleil comme l’aigle ? Et qu’est-ce que l’éducation donnée à la femme, comparée à celle que reçoit son conjoint ? Il ne suffit donc pas que l’homme veuille, il faut que la femme veuille aussi. Sinon Dieu ne voudra pas.