peuvent leur être utiles ; lecteurs et lectrices de tous rangs, un attrait de diversité dont chacun s’approprierait quelque chose.
« Si le gouvernail de l’État incombe à l’homme et la direction de la famille à la femme, tâchons que la douce influence du ministre de l’intérieur réagisse sur les actes du ministre des affaires extérieures.
« Le Journal pour toutes n’appellerait ni une monstrueuse transformation, ni une liberté dégénérant en licence. Il voudrait la femme femme ; mais il la voudrait à la hauteur du dix-neuvième siècle, digne compagne de son conjoint, et non cette poupée articulée qui grimace le rire ou la douleur.
« L’influence de la femme, si elle avait eu pour but constant le bien, aurait dès longtemps vaincu le mal.
« Depuis dix-huit cent soixante-deux ans l’homme gouverne seul. Rien n’est pour le mieux, qui sait si l’élément féminin, plus actif dans la famille, ne contribuerait pas à exercer sur l’ensemble social, une influence salutaire. Il faudrait au moins le tenter. »
Tel est le spécimen en vertu duquel j’ai obtenu l’autorisation de publier le Journal pour toutes. J’ajouterai que le sot orgueil du titre de directrice, ne