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CHAPITRE XXII

À PROPOS DES MISÉRABLES.


Notre livre était terminé depuis six mois, lorsqu’a paru l’ouvrage si remarquable de M. Victor Hugo, les Misérables. Il y a dans les récits du grand écrivain la richesse d’imagination propre à son génie, il n’y a pas de fausses images ; les tons de ses tableaux sont vrais et saisissants.

Dans ses descriptions, M. Victor Hugo ne vise point à la fantaisie, il fait de l’histoire, et la société doit lui savoir gré de porter la lumière où se maintenait l’ombre depuis longtemps.

Si l’on touche, en effet, à la partie de l’humanité que les lois ont convaincue de crime, on est frappé de voir rester debout la plus lourde des pénalités, la sur-