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moyens normaux tendant à pondérer les facultés de l’espèce sans en compromettre aucune. La science s’occupe du perfectionnement des races animales ; quant à l’amélioration de l’humanité, il n’y a ni concours ouverts ni prix proposés. On ne dit pas régénérons nous. L’humanité réagit sur sa planète, dont elle résume en petit les principes constitutifs et, avec laquelle, incessamment, elle échange ses gaz vitaux. Si le globe est malade, c’est que les races qui le peuplent sont malades à leur tour. De cette action et réaction simultanées résulte le trouble anormal que les saisons constatent.

On fait des troupeaux de progression qui changent en races pures des races bâtardes. Dans un monde plus récent que le nôtre, en Amérique, on transforme les nègres en mulâtres, les métis en quarterons et les quarterons en blancs. Ce sont là des moyens naturels que devront faciliter ces grands réseaux de voies ferrées, dont le globe déjà sillonné, sera bientôt couvert. Les physiologistes ont de tout temps considéré la fusion des races comme le plus puissant moyen de régénération de l’espèce. La froide habitante du Nord, unie à l’habitant du Midi, tempère par son calme la