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CHAPITRE XX

IL DÉPEND DES FEMMES D’AMÉLIORER LEUR SORT.


À examiner la société dans son ensemble, elle paraît marcher aussi bien que faire se peut ; mais, prise en détail et famille par famille, on découvre dans chaque petit cercle des symptômes de trouble, les mêmes partout. Si ce n’est pas le désordre, ce n’est pas l’harmonie. Dans les ménages riches, chacun vit de son côté ; mais à certaines heures, on se retrouve pour les convenances que le monde impose. Dans la bourgeoisie, le mari a sa fonction ; la femme veille aux soins du ménage ; on se réunit aux heures du repas et la bonne entente a le droit de siéger au foyer ; s’il n’en est rien, c’est que, par notre temps d’amours-propres exhubérants, on ne sait guère vivre ensemble sans