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Un poète de seize ans et demi, entreprenant un sujet aussi grand que celui de la France malheureuse et trahie, peut espérer quelque indulgence ; des incohérences, des pensées fausses et peu d’habitude de faire des vers en feront voir la nécessité ; mais si dans ces essais, on pouvait découvrir quelques-uns de ces traits qui caractérisent les enfans des Muses, il tenterait de se perfectionner dans un art, qui lui donnerait les moyens d’exprimer les sentimens d’une âme pure et patriotique.