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CHAPITRE XXXII

DÉNOUEMENT DE L’AVENTURE DU BRILLANT


« — Oui, c’est la même, dit l’artisan, après avoir considéré la bague. Cela sortit de mes ateliers… Attendez… mais je trouverai la date précise de la livraison sur mes livres de comptes. Je me flatte, mesdames, que c’est du beau ! Le diable lui-même ne prendrait-il pas cela pour du fin ?… Oh ! chez moi l’on se pique… » Le bavardage avec lequel ce lourd charlatan allait faire son propre éloge, fut tranché par les questions de mon impatiente curiosité. « Pourquoi, monsieur, avez-vous fait cette bague ? — Voici le fait, madame : certain vieillard, à l’aspect vénérable, mais fagoté !… mais sale !… affectant cependant de tenir, sous le bras, son chapeau fort élevé sur le sein gauche, comme s’il