Page:Nerciat - Monrose, 1871.djvu/651

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE XXV

OÙ SE TROUVENT DIFFÉRENTES CHOSES
QU’IL EST BON DE SAVOIR


Figurez-vous maintenant, cher lecteur, des jours semés de tous les plaisirs que peuvent procurer la bonne chère, la promenade, la lecture, la musique, la chasse, la pêche, les bals, les concerts, le spectacle, et, brochant sur le tout, une cordiale union sans excessive familiarité hors du tête-à-tête, sans cet abandon abusif qui peut préparer bien des regrets et des peines. Figurez-vous des nuits toujours trop courtes que notre transfusion (je ne me départirai pas volontiers de ce terme), que cette transfusion, alimentée de toutes les voluptés de la nature, de l’art et du caprice, rend magiques et impossibles à bien décrire. Imaginez qu’il n’y a pas un de nos cavaliers (excepté le philosophe sir