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CHAPITRE VIII

BEAUCOUP PLUS LONG QUE JE NE L’AURAIS VOULU


Monrose occupait dans mon hôtel un appartement décent, commode, et qui avait ses issues particulières ; d’ailleurs il vivait chez moi, répandu dans ma société, qui l’admirait, le chérissait ; il disposait d’une de mes voitures, et son revenu, fort honnête, pouvait être employé tout entier à satisfaire des fantaisies agréables.

Sur ce pied, il était sensé de ma part que, prenant à lui l’intérêt le plus tendre et le plus pur, j’étudiasse beaucoup la manière dont il allait vivre à Paris, séjour si dangereux pour les êtres qui, tels que Monrose, réunissent de si nombreux avantages. Il s’agissait de savoir quelles seraient ses liaisons, ses habitudes ; à quelles occupations, à quels amusements il donnerait une préférence que je ne voulais pas même indiquer, mon intention étant, au con-

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